Jusqu’ici très florissant, le marché immobilier a été fortement impacté par la crise du coronavirus. Le confinement a suscité de nombreuses remises en question notamment parmi les citadins. Beaucoup restés cloîtrés dans leur appartement ont rêvé de maison et de verdure. Mais à quel point cette crise sanitaire a-t-elle bousculé le secteur immobilier ? Votre agence immobilière Lux Rentals Cap d’Antibes fait le point sur les conséquences de l’épidémie de Covid-19.

Les prêts bancaires et taux d’intérêt

Selon une étude de l’Observatoire crédit logement, les prêts immobiliers ont connu une baisse de près de 14% par rapport au mois de l’année précédente. Rappelons que l’achat résidentiel dépend de trois principes : le taux de chômage, le revenu des ménages et le coût d’emprunt. Si l’un de ces trois facteurs a été impacté par la crise sanitaire, alors l’acquéreur pourrait connaître des difficultés à emprunter et acheter un bien.

De plus, le Haut Conseil de Stabilité Financière a également établi de nouvelles recommandations :

• Le taux d’endettement ne doit pas dépasser 33% des revenus nets de l’emprunteur.
• La durée des crédits ne doit pas dépasser 25 ans.

Ces préconisations pourraient ainsi nuire au secteur immobilier. En effet, 220 000 ménages, au lieu de 100 000 soit plus du double, pourraient ne pas accéder aux crédits et prêts immobiliers.

Face à toutes ses instabilités et appréhensions, le secteur bancaire se veut quant à lui rassurant. Pour l’instant, le taux d’intérêt reste relativement faible et devrait être maintenu grâce à la politique accommodante de la Banque Centrale Européennes (BCE). Son principal but étant de maintenir le dynamisme du marché bancaire.

En résumé, les banques souhaitent continuer à prêter tout en restant prudentes. En effet, ces dernières considèrent réellement le crédit immobilier comme central dans leurs relations avec les particuliers.

Des envies de maison et d’extérieur

Le confinement a amené les Français à s’approprier leur logement. Beaucoup de citadins ont fait part de leur souhait de se mettre au vert. Certains Parisiens résidants en appartement ont également pris conscience que pour le même prix, ils pouvaient avoir une maison avec un extérieur.

Cette tendance se traduit d’ailleurs directement dans les recherches des éventuels acquéreurs. Le Groupe SeLoger partage ce constat : « 60 à 65% des recherches portent sur des maisons en vente avec jardin, contre 35 à 40% sur des appartements, là où le rapport était de 50-50 avant le confinement ».

Cet appel ne traduit pas forcément un exode urbain mais l’attrait d’une maison avec jardin reste ancré dans les mentalités. De plus, la généralisation du télétravail pourrait également inciter les acquéreurs à privilégier l’achat d’un bien avec extérieur.

L’immobilier, la valeur refuge

Même s’il est trop tôt pour évaluer les impacts réels du confinement, il est tentant de dire qu’aujourd’hui « la pierre » a toutes les raisons de jouer le rôle de valeur refuge.
Face aux aléas de la bourse et aux craintes d’un retour à l’inflation, le marché de l’immobilier garde le cap et préserve un ratio rendement/risque très favorable. C’est en effet un investissement qui traverse les turbulences en toute situation.
De plus, le fait d’investir en immobilier peut offrir une bonne rentabilité à long terme, d’autant qu’il répond à une demande croissante et conséquente.

Baisse des prêts immobiliers, taux d’intérêt stables, priorité aux maisons… La crise du coronavirus a bouleversé les mentalités et le secteur immobilier. Quelle que soit la situation, notre expertise et notre savoir-faire du marché immobilier nous permettent de vous apporter les meilleures solutions pour vos projets d’acquisition. N’hésitez pas à découvrir nos ventes et locations de propriétés de luxe au cœur du Cap d’Antibes, un secteur où l’immobilier reste dynamique.